Je me lance dans une chronique appelée: « Manuel du savoir-vivre en Chine ». Un guide thématique pour vous qui êtes prêts à découvrir le pays. La Chine se sont des paysages renversants, la muraille, le mandarin, la bonne bouffe et une multitude de jolies choses mais aussi et avant tout : LES CHINOIS.
Voici le premier choc des cultures, mais qu’est ce que j’ai pu rigoler avec ça. Attention, public averti s’abstenir.
Pour moi, les questions liées au pipi et au popo sont des préoccupations vitales (surtout quand je voyage). Je me retrouve carrément dans la scène de Friends où Rachel sort le mantra suivant: « pas de papier pas de pipi ».
1- Les toilettes publiques ont un point en commun avec celles de Suisse. Il y a en a partout (le point commun s’arrêtera la).
2- Il ne faut jamais jeter le papier dans les toilettes. Et donc, à quoi sert la grosse corbeille juste derrière vous? Bon vous comprenez vite s’il y a déjà des mouches, hein!. Le tout-à-l’égout est assez ancien en Chine et il n’est pas fait pour acceuillir le papier, pas de bol. Je ne vais donc pas vous faire un dessin sur le process « Mais-dis-moi-donc-ou-mets-on-bien-le-mouchoir après? ».
En règle générale, il n’y a pas de papier dans les WC, du coup, vous trouverez toutes les échoppes qui vendent à l’unité des paquets de mouchoirs en papier (fin comme du papier de cigarettes et avec des senteurs délicates, rose par exemple)
3 – Si pas de toilettes, pas grave. Il faut savoir aussi que faire pipi par terre est courant. J’ai déjà vu un scooter s’arrêter, une jeune femme d’environ 20 ans descendre, baisser sa culotte sur la bas coté, faire pipi devant tout le monde et enfourcher son scooter. L’air de rien. Vu aussi, un enfant faire pipi dans l’allée centrale d’un bus, maman l’aidait. Voilà, normal quoi!
Vous l’aurez compris, je vous dis tout, je ne vous épargne rien : ni les odeurs, ni les bruits (de nos collocs) ni les mouches qui sont partout, partout partout.
Flashbacks des moments de solitude de mon voyage:
– A la gare de Wutaishan, petit pipi avant de prendre le bus, sauf que les toilettes n’ont pas de parois, 3 trous et des mini-murs pour les séparer et une dame à coté de moi bien sûr. Bon je fonce, on sait jamais quand sera la pause dans le bus, à la guerre comme à la guerre (prochainement un poste sur « Les Chinois sont curieux »)
– Un arrêt pipi avec le bus, sur la route pour Pingayo. Une station service, des toilettes dég, une queue chez les filles (ca c’est unvierselle), 3 toilettes et 2 portes. Les dames trop gentilles me proposent de passer devant, sauf que la seule place de libre à ce moment la est celle sans porte, pas de bol. Là, je ne peux vraiment pas dire « oui », je décline poliment. Une autre dame prend ma place, l’air de rien, et fait pipi devant tout le monde et tout le monde la regarde comme on regarderait un pote qui parle.
– Dans un temple, envie de pipi, direction le logo toilettes: un espace betonné, toujours ces parois très très basses et des mouches. Je vous mets une petite photo ci-dessous pour illustrer… Ce genre de toilettes sont très courantes : un big trou, une fosse hyper profonde, une ouverture (le pied peut facilement passer) et les odeurs + mouches. Même le béton était mangé par les acidités.
Fin du #1, la suite vite!


No Comments