Voyage

Kep, une ville oubliée… et c’est tant mieux!

19/05/2017

A quelques vingtaines de minutes de Kampot (articles ici et ici) se trouve la ville de Kep. Cette station balnéaire est réputée pour son délicieux crabe bleu. Kep a été créée par les français au début du 20ème siècle dans le but d’y accueillir l’élite des colons. Sous le régime de Pol Pot, la ville a complètement été détruite. Jetez un coup d’oeil au collectif Urbex Session. Grâce à cette pratique (photographier des lieux abandonnés) on peut vraiment se rendre compte de l’atmosphère bien lugubre des bâtiments laissés à l’abandon dans la ville (ici ou ici).

Depuis quelques années, les Khmers et quelques expatriés misent sur la renaissance de cette jolie ville. Plusieurs hôtels émergent sur les hauteurs de Kep en espérant voir arriver le tourisme de masse. Malheureusement pour eux et heureusement pour nous, la dynamique n’est pas encore là…

Kep c’est un petit paradis sur terre. Pas de touristes, des plages vides et une ambiance paisible. Il existe un mini marché aux crabes, quelques restaurants en enfilade, des routes désertes et c’est tout! Si vous cherchez du « typique » et de l’authentisme, je pense que Kep est vraiment le lieu idéal (pour le moment, en 2017!)

Pour profiter pleinement des lieux, prenez un scooter, glandez sur la plage ou sur les « champs » de hamacs (nous n’y avons vu uniquement des locaux) et mangez des tonnes de crabes au poivre à des prix défiants toute concurrence.

Ce lieu fut donc du repos complet. Quelques jours dans un hôtel-bungalow, le Atmaland Resort tenu par un français. Chaque bungalow possède une terrasse au milieu de la végétation pour être, si l’on peut l’être encore plus, « au calme ». Je recommande vivement cet hôtel (par contre il faut un scooter).

Le soir, l’électricité est quasi inexistante, on profite des couchers de soleil et des petits bruits de nos colocataires, les geckos qui n’oublient pas de nous laisser des petits cadeaux sur les draps, pile poil au niveau de l’oreiller,…